Sud et Osttirol
De Innsbruck j’ai poursuivi ma traversée
du Tyrol avec la Slovénie pour objectif. Le passage en Italie fut bref et un
peu décevant ... D’ une part le temps était maussade et d’autre part les locaux
parlent tous allemand ! Moi qui désirais entendre autre chose que la langue de
Goethe - depuis mes mauvais souvenirs scolaires je ne me suis jamais réconcilié
avec cette langue. Mais rien à faire, en guise de bonjour, à l’entrée des
boutiques, c’est toujours l’étrange «Gruss gott» (le bonjour autrichien) et non
l’accueillant «Buongiorno !» qui est de rigueur. Enfin j’aurais du me douter
que cette région n’était pas vraiment l’Italie car juste après la frontière un
grand panneau vous averti que : «Il Sudtirol non e l’ Italia.». Bref.
Apres le Sudtirol, ma route se
dirigea vers l’ Osttirol, entièrement autrichien... J’ai ainsi longe la
frontière jusque Tarvisio, point de passage entre l’Italie, l’Autriche et la
Slovénie Le relief, moins abrupte, m’a permis de rapidement progressé. Les
Dolomites, même pour le peu que j’en ai vu, valent vraiment le déplacement.
Le Tyrol est désormais derrière
moi et j’en suis très satisfait. Pour rejoindre la Slovénie c’était pas le
choix le plus facile ni le plus évident - on peut contourner l’obstacle en
descendant plus au sud puis traverser ensuite l’Italie du nord - mais je ne
regrette absolument pas, le paysage est grandiose. Pour ce qui est des
rencontres je reste néanmoins sur ma faim ... Peu de réel échange, trop de fous
du volant ...
Et après 5 jours d’intense
pédalage depuis Innsbruck, me voici à Ljubljana pour 2 jours de repos bien mérités.
Un couple de slovènes m’accueille très chaleureusement, le meilleur est à
venir.