km 7850
Voila, dernier message pour vous
dire que je suis bien arrivé en France. J’ai roulé plus de 700km en 7 jours
depuis Prague, pas mal ... Les éléments ne m’ont pas laissé de répit pour la dernière
grosse étape (115 km), puisque j’ai pédalé plus de 8h sous la pluie et face à
un vent violent, à en perdre la raison, comme pour me signifier : «tu ne t’en
tireras pas aussi facilement mec.»
Ce retour aura été moralement
plus difficile que l’aller mais j’ai réussi mon pari, c’est l’essentiel et je
suis très satisfait.
Envie de continuer à voyager ?
Lisez donc Longue Marche de Bernard Ollivier (édition Phébus). Tout simplement
un Grand livre, l’ oeuvre d’ un maître, une fulgurance ... Voici la
présentation de l’ éditeur :
Douze mille kilomètres de marche à pied en solitaire parcourus d’un bout à
l’autre de l’Asie, d’Istanbul à Sian (Chine), en longeant l’ancienne Route de
la Soie. Bernard Ollivier, sexagénaire têtu, aura cheminé pendant quatre ans,
essentiellement à la belle saison car sa route, qui franchit les hauts cols d’Anatolie
et du Pamir, est impraticable l’hiver. Le livre qu’il en rapporte (en trois
épisodes: Longue marche, Vers travaillée, Le Vent des steppes), accueilli par
une critique médusée, n’est en rien l’évocation d’un exploit simplement le
récit émerveillé d’un voyageur qui va de rencontre en rencontre, ne cesse de se
demander pourquoi il marche... et constate que son projet lui est aussi
mystérieux que le monde.
J’ai découvert le premier tome (Traverser l’Anatolie) par hasard à l’auberge d’Innsbruck, je l’ai littéralement dévoré... J’ai ensuite trouvé les deux autres tomes (Vers Samarcande et Le Vent des Steppes) à la librairie française de Budapest. Plongez vous immédiatement dedans, vous ne serez pas déçu, et vous vous apercevrez aussi vers qui j’ai lorgné pour trouver le style de mes bafouilles. Après une telle lecture, une seule envie, repartir, mais à partir d’Istanbul cette fois, direction l’Asie centrale... Rideau !